Tuesday, September 1, 2009

Produit Intérieur Biaisé

De plus en plus de voix s'élèvent pour exprimer le scépticisme par rapport à la pertinence du PIB (produit intérieur brut) comme mesure de progrès et de bien-être d'une nation. Du moins, comme véhiculé par la rhétorique politicienne. Répondant aux questions de Alternatives Economiques, deux professeurs d'économie, notamment Jean Gadrey et Jean-Paul Fitoussi, assignés justement de proposer des alternatives par la commission Stiglitz , déclarent respectivement :
  • "les instruments actuels nous rendent quasiment aveugles devant des risques majeurs..."
  • "quand les gens ont l'impression que les mesures sont fausses, ils pensent que la démocratie est manipulée et ils perdent toute confiance dans les élites. Le fait qu'il existe un hiatus si fréquent entre les mesures et la perception par les populations concernées signale un problème, non pas subjectif, mais objectif. Le premier suspect est évidemment l'inégalité..."

7 comments:

Sanjay Jagatsingh said...

Ban statistik PIB ek l'inflation c ban moyennes ek bizin pran zot ek ene grain disel. Akoz sa mem pli important get distribition ban variables kuma HBS ou l'inflation par nivo de saler. lire sa

Bruno said...

C'est vrai que les chiffres avances par le Dr Sithanen ne nous parlent pas vraiment. On devrait plutot avoir un indice du bien-etre de la population, qui serait plus facile a comprendre et relier a la politique financiere du gouvernment, mais est-ce qu'une telle mesure ne serait pas trop subjective?

Kozémotandé said...

Le PIB et d'autres indices de ce genre ont de l'importance pour un pays par rapport à d'autres pays et pour une période par rapport à d'autres périodes. N'est-ce pas? Pour la population ce qui importe vraiment c'est le taux d'inflation et le niveau des salaires. D'ailleurs c'est ce qui fait et défait un gouvernement. Le reste n'est que balivernes.

SR said...

Le "bread & butter" est effectivement un repère plus palpable. Toutefois, comme le dit si bien Sanjay, "bizin pran l'inflation ek ene grain disel" aussi. La stratégie la plus apte à concrétiser cette aspiration serait une "vraie" stabilisation de la roupie, un marché moins cartélisé et une discipline fiscale (utilisation efficiente de notre argent).

Kozémotandé said...

Qui se soucie de la disparité des salaires dans un pays où les puissants, que ce soit dans la fonction publique ou dans le secteur privé, se servent en premiers? Les miettes sont ensuite données à la masse. Plus grave, ceux quis sont employés pour gérer le bien publique ou privé le font avec une telle désinvolture et à perpétuité puisqu'il n'y a jamais de sanctions. Les auditeurs internes ou externes, le Directeur de l'Audit, le Public Accounts Committee n'existent que pour le fait d'exister. Discipline fiscale? Connais pas!

Bruno said...

You should read this blog post by an economist in paradise: http://fazeer.wordpress.com/2009/09/15/should-we-focus-on-happiness-rather-than-on-gdp/

Excerpt of the blog:
"Gross Domestic Product (GDP) is, without doubt, a flawed measure of economic activity, But is there a better one? Introducing an environmental consideration into it is perhaps interesting. But it is debatable as to whether happiness should be included into GDP."

Sanjay Jagatsingh said...

I did. And even left a comment there.