Selon Jean-Pierre Jaffré, linguiste au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en France, "l'orthographe est là pour véhiculer du sens. Il faut accepter une variation orthographique, aussi longtemps que le sens n'est pas altéré." Néanmoins, il prône un "libéralisme orthographique raisonné".
Le défi est d'autant plus immense pour le français qui est "sans doute l’une des langues les plus compliquées au monde" et qui "n’a pratiquement connu aucune réforme profonde depuis qu’il s’écrit, c’est-à-dire le XVe siècle". Comme toujours, le réalisme finira par surmonter l'"exception française". Peu importe si c'est dans la douleur.
Par ailleurs, même si l'anglais s'est imposé comme la lingua franca du "village global", en grande partie peut-être grâce à sa plus grande latitude à se multiculturaliser, plusieurs chercheurs voudraient rendre son orthographe beaucoup plus phonétique. Un peu comme les Américains.
Alors, faut-il sacraliser l'orthographe d'une langue ou au contraire lui donner des ailes pour s'épanouir et dresser davantage de passerelles aux quatre coins du monde?
wi. bizin ena disipline ek riguer dan lekritir ek langaz sinon nu pu fini par koz kuma sa ban parlementer ki ena patat so dan zot labouss la.
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