Dans un essai, La Peur du déclassement, Eric Maurin, Directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) en France, tente d'expliquer le cercle vicieux qui fige toute tentative de changement. Il postule que "la société française a peur et cette anxiété induit des stratégies individuelles et des politiques publiques qui, en fin de compte, alimentent et entretiennent la peur."
Et ce blocage découle du fait que "depuis quarante ans, gouvernements, syndicats et entreprises ont fait le choix, collectif, de défendre d'abord ceux qui sont les plus protégés dans la société. Au détriment des plus fragiles. Comme le fossé entre les "insiders" et les "outsiders" n'a jamais été aussi profond, la peur de chuter n'a jamais été aussi forte dans les classes moyennes et supérieures."
Un tel climat favorise inévitablement un repli identitaire qui finalement renforce aussi l'affirmation ethnique.
N'est-ce pas Dodoland?
Absoliman. Nek getter ki arrive si tro kup dilo.
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