Tarun Jit Tejpal, écrivain et fondateur
du
désormais mythique hebdomadaire d'investigation
Tehelka, est ce qu'il convient d'appeler une bouffée d'air frais dans un monde crétinisé de surcroît par l'immédiateté
. Dans l'interview qu'il accorde au
Nouvel Obs, intitulé Mon Inde si cruelle, Tarun Jit Tejpal poursuit inlassablement sa démarche qui consiste à dénoncer l'imposture des "élites". "Ce qui me préoccupe", se lamente-t-il, "c'est que les privilégiés ne comprennent toujours pas que, pour avoir une bonne société, il faut accepter de partager". De quoi faire méditer les Dodolanders.
En fin de compte les Dodolanders ne sont pas si différents des Indiens, surtout en ce qu'il s'agit de l'ardeur religieuse et de leur propension à singer les occidentaux. La violence envers autrui est souvent présente là où nous ne la soupçonnons pas. Il suffit de voir plus près et non plus loin. La petitesse du pays amplifie le risque d'explosion à tout moment. Tarun Tejpal nous aura averti.
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